Avec la période Noir – Blanc (1954-1960), Vasarely renoue avec ses études graphiques, son travail sur les réseaux linéaires, ses déformations ondulatoires. Parallèlement il s’intéresse aux techniques de la photographie et réalise des « photographismes » réalisés à partir de la superposition de deux plaques de verre. En 1955, à la galerie Denise René à Paris, l’accent est mis sur l’art cinétique. Vasarely et d’autres artistes tels que Duchamp, Man Ray, Calder, Tinguely, ou Agam, exposent leurs recherches sur le thème du mouvement. La même année Vasarely publie son « Manifeste Jaune » qui énonce la notion de « plastique cinétique ». Il renoue ainsi avec les recherches des pionniers constructivistes, mais aussi avec l’enseignement du Bauhaus. Le mouvement ne relève pas de la composition ni d’un quelconque sujet, mais de l’appréhension par le regard qui en est le seul créateur.Le principe de l’illusion d’optique procède de l’unité plastique constituée de deux formes couleurs contrastées qui seront le noir et le blanc jusqu’en 1960. A partir de ces unités plastiques et de leur basculement qui les transforment, une notion de mouvement et d’espace apparaît.
GAMMA
MANIPUR
LEYRE
BELLATRIX BLEU
CANOPUS
CLEO
Période Noir-blanc
1958, 800×600 cm
1952, 644×535 cm
1956, 800×600 cm
1957, 472×442 cm
1959, 695×400 cm
1958, 710×395 cm