Anthropomir Kephalos IV  – Stefan Faas
© Winfried Reinhardt, 2022

Das Einräumen Von Licht – Miriam Prantl 
© Tom Tom Lachmayr for Klanglicht, 2022

Dans l’exposition Espace | Lumière | Réflexion, la Galerie am Lindenplatz, en collaboration avec la Fondation Vasarely, présente des œuvres représentatives de l’artiste de la lumière Miriam Prantl et du sculpteur sur métal Stefan Faas. 

Pour la première fois, des œuvres de ces deux artistes sont présentées ensemble. Les installations lumineuses entrant en dialogue avec les volumes en acier miroir poli, se déploient en une expérience sensorielle pour les visiteurs. 

Prantl est l’une des artistes de la lumière les plus influentes en Autriche et ses œuvres sont actuellement présentées dans de nombreux musées, institutions et espaces publics. 

Outre l’utilisation principale de l’acier, les sculptures de l’allemand Stefan Faas se concentrent également sur l’effet de la réflexion du spectateur dans ses œuvres. L’acier hautement poli et réfléchissant permet à l’espace du spectateur d’être élargi par une dimension presque fictive du soi, dans laquelle il devient une partie de l’oeuvre.

Commissariat d’exposition : Leon Boch et Regina M. Fischer

Mon projet photographique s’inscrit dans une célébration et une interprétation.

L’atmosphère inhabituelle qui s’écarte du réel offre une vision radicalisée du sujet, morceau choisi parmi des oeuvres d’artistes. Prise comme matériau à explorer et non comme technique de représentation, la photographie entend s’éloigner d’une approche purement narrative ou documentaire et cherche à rejoindre le champ pictural. 

Une lecture de l’œuvre peint et architecturé de Victor Vasarely et de l’oeuvre Rhythmus de Vera Röhm, située dans la parc de la Fondation, montre ici la multiplicité des jeux de forme, de lumière et de matière, l’œil fait

 un prélèvement dans un champ serré et un cadre précis.

L’austérité du noir et blanc est au service d’une image simplifiée, offrant une relecture de la réalité, tendant vers une limite entre réel et abstraction, entre photographie et dessin. Une attention particulière est portée au noir, obsessionnel, pur et abyssal. Devenu une surface uniforme, il envahit l’image jusqu’à chercher parfois l’effacement du sujet. La lisibilité de la réalité bascule vers une énigmatique perception. La matérialité de l’image obtenue par tirage pigmentaire accentue la présence physique du noir, mate et tonique.                                      

                                                            Gisèle Donon

Variations in Variations – Aluminium, source LED – 6 x 3 x 2 m – 2022 – Damien Bénéteau – Salle n°2

L’Atrium de Damien Bénéteau, Variations in Variations, est prolongé jusqu’au 17 septembre 2023.  

Fixée au plafond, à 11 mètres de hauteur, l’installation repose sur le principe des Variations : une sphère en mouvement traverse une imposante plaque de métal posée à la verticale, découpée dans toute sa hauteur et éclairée depuis sa tranche intérieure. Traitée dans la masse, elle présente deux surfaces adossées l’une à l’autre – un côté mat, l’autre argenté – même si la boule, d’un noir sans brillance, ne produit pas un effet miroitant et laisse autour les intégrations de Vasarely intactes.

La Fondation vient de conduire sa troisième campagne de numérisation de ses collections. 

La mise en œuvre de ce chantier se fait dans le cadre du Programme de numérisation et de valorisation des contenus culturels (PNV) lancé par le Ministère de la Culture. La Fondation Vasarely bénéficie ainsi de subventions allouées par la DRAC PACA pour mener à bien ce projet. 

Fabrice Lepeltier, photographe indépendant, a installé son laboratoire de prises de vues à la Fondation. Assisté des équipes du pôle collections et expositions une centaine d’œuvres 3D ont pu être réalisées depuis le début de l’année. 

Ces prises de vues de haute qualité viendront à terme alimenter la base de données Joconde et seront utiles à la diffusion de l’œuvre du plasticien.

Visite Guidée

Baby Art

Jeu de Piste 

L’ère des solutions strictement bidimensionnelles s’achève lentement, l’Unité forme-couleur accède à l’espace et intègre dans son domaine deux nouvelles notions, notamment le mouvement et la durée temporaire. Le courant dépouillement, valable depuis le début du siècle, s’achève, une ère de prodigieux enrichissement prend son départ.

Victor Vasarely – Notes Brutes, 1954

Du 17 mars 2023 au 25 juin 2013

Partenaires : 
Université de Pécs, la Faculté d’ingénierie et d’informatique, l’Institut professionnel d’architecture, et l’Institut d’architecture de l’Université des arts Moholy-Nagy.

L’ère des solutions strictement bidimensionnelles s’achève lentement, l’Unité forme-couleur accède à l’espace et intègre dans son domaine deux nouvelles notions, notamment le mouvement et la durée temporaire. Le courant dépouillement, valable depuis le début du siècle, s’achève, une ère de prodigieux enrichissement prend son départ.

Victor Vasarely – Notes Brutes, 1954