Pierre et Caroline Vasarely, vous présentent leurs meilleurs voeux
Il viendra remettre le Prix au lauréat sélectionné par le jury parmi les artistes présentés dans le cadre de la Biennale 2022. Cette soirée sera également l’occasion de profiter du finissage des expositions “Vivre sans Témoin” et “Pointillisme : Provence” présentées jusqu’au 22 janvier. Pour cette soirée exceptionnelle, ces deux expositions seront exceptionnellement ouvertes de 10h à 22h. Dans l’attente du plaisir de vous compter parmi nous !
Silent Painting © Dimitri Mallet Habitué·es à vivre dans un monde ouvert non stop, la permanence des lumières artificielles est devenue une seconde nature. Les lumières blanches qui envahissent nos villes sont non seulement une perte esthétique dans nos rapports avec le cosmos et le ciel étoilé, mais ont également des conséquences sur le vivant et les écosystèmes naturels qui ont besoin de percevoir l’alternance du jour et de la nuit. Cette lumière blanche à l’œuvre dans de nombreuses techniques contemporaines comme les caméras infrarouges, de surveillance, les satellites et les drones, contribuent à créer un univers où il ne fait jamais nuit pour personne et où, à la manière d’un panoptique, la surveillance est généralisée. Empruntée à Michael Foessel dans son ouvrage éponyme sur la nuit, l’obscurité que nous cherchions dans la nuit est-elle en train de disparaître ? Serions-nous entré·es dans un monde où vivre sans témoin devient impossible ? L’exposition, organisée dans le cadre de Chroniques, regroupe les oeuvres de Stéphanie Roland, Dimitri Mallet, Emmanuel Van der Auwera, Pierre Corric et Stéphanie Thidet. Quayola a remporté le 3e Prix International de la Fondation Vasarely & Chroniques. Créée cette année, l’œuvre Pointilisme : Provence, prend comme point de départ les paysages environnants de la Sainte-Victoire que l’artiste a scannés à l’automne et au printemps à l’occasion de sa résidence à la Fondation Vasarely. Pointillisme : Provence est une nouvelle œuvre qui poursuit l’exploration de Quayola sur les systèmes de balayage laser de haute précision et de leurs imperfections héritées. En établissant un parallèle entre les traditions picturales historiques et l’esthétique computationnelle, ce projet spécule sur de nouvelles peintures de paysages créées par des machines. Tout en reproduisant des conditions similaires à celles des peintres en plein air de la fin du 19e siècle, les paysages naturels sont en fait observés et analysés par le biais d’appareils technologiques sophistiqués et réaffectés à de nouveaux modes de synthèse visuelle.
Pour son oeuvre Damien Bénéteau reprend la forme du pendule, pensée à l’échelle d’un bâtiment, à l’image de celui de Foucault au Panthéon. Fixées au plafond, à 11 mètres de hauteur, l’installation repose sur le même principe que les Variations : une sphère en mouvement traverse une imposante plaque de métal posée à la verticale, découpée dans toute sa hauteur et éclairée depuis sa tranche intérieure. Traitée dans la masse, elle présente deux surfaces adossées l’une à l’autre – un côté mat, l’autre argenté – même si la boule, d’un noir sans brillance, ne produit pas un effet miroitant et laisse, autour, les œuvres de Vasarely intactes. Dans cette installation, l’interaction entre le mouvement, le volume et la lumière installe un environnement marqué par sa profondeur, son mystère et une certaine solennité. L’oscillation lente et régulière de la sculpture mobile s’inscrit dans une boucle temporelle qui en appelle à l’image du métronome ou d’un instrument de mesure chronométrique. Commissariat : Djeff
Une heureuse nouvelle pour ce début d’année, les sept tapisseries monumentales, qui avaient été décrochées en vue d’une restauration ont réintégré les murs de l’institution. Cette intervention s’inscrit dans un projet global de conservation-restauration des 44 intégrations architecturales. La première phase des travaux finalisée en 2019 a essentiellement concerné le gros oeuvre du Centre Architectonique. La seconde phase capitale de ce vaste chantier est la poursuite de la restauration des œuvres monumentales dont fait partie ce jeu de sept tapisseries, véritables chefs d’œuvres issus des ateliers Pinton d’Aubusson. Cet ensemble monumental nous revient d’une campagne de restauration. Le travail de sauvegarde se poursuit cette fois, au sein de l’institution, encadré par Abigaël David restauratrice du patrimoine, spécialisée dans le traitement des matériaux textiles et des objets composites. Le diagnostic général énoncé est sérieux, nos tapisseries ont souffert d’empoussièrement, de salissures et de colonisation de mites, qui ont attaqué partiellement le support en laine. Dès leur retour en juin 2022 les œuvres ont bénéficié d’un traitement particulier par une anoxie dynamique. Ce traitement insecticide, sans risque pour les collections patrimoniales, consiste en une privation d’oxygène par injection d’azote en flux continu au sein d’une bulle hermétique. Durant une semaine, du 21 au 25 novembre 2022, Abigaël David et son équipe ont réalisé un constat précis des sept tapisseries et un dépoussiérage approfondi. À la suite de ces interventions, les tapisseries ont été raccrochées. Nous vous attendons pour venir les redécouvrir.
La carte postale
Viens à la Fondation et laisse-toi prendre par l’expérience des phénomènes visuels, des illusions optiques et des effets des couleurs et formes géométriques et note toutes tes impressions du moment. Et puisque chaque expérience mérite d’être racontée, au cours de cet atelier, tu pourras créer une carte postale unique et personnalisée pour partager tes aventures au sein du patrimoine du plasticien.
L’imaginaire dans la nuit
Immersion au cœur de l’espace Vega !
Découvrez la chronique de Stéphane Bern sur Europe 1 du 15 novembre, qui retrace la vie, le parcours et les secrets du peintre Victor Vasarely.
Victor Vasarely, Extrait de Notes Brutes, (Notes plastiques), 1969
membres fondateurs,
les administrateurs de droit
et les administrateurs qualifiés,
et toute l’équipe de la Fondation Vasarely
pour l’année 2023Remise du Prix International de la
Fondation Vasarely x Chroniques
le jeudi 19 janvier à 19h30
Après Etienne Rey en 2016, Félicie d’Estienne d’Orves en 2018, Davide Quayola, lauréat en 2020, propose sa création lors de cette édition avec l’exposition “Pointillisme : Provence”.
Le lauréat bénéficiera d’une exposition en 2024 à la Fondation Vasarely dans le cadre de la prochaine édition de la Biennale.Vivre sans témoin
Chroniques, Biennale des Imaginaires Numériques
jusqu’au 22 janvierVasarely Plasticien
Variations in Variations
Installation de Damien Bénéteau
jusqu’au 31 marsRetour des 7 tapisseries d’Aubusson de Vasarely
Médiation culturelle
Vacances de Noël
À partir de 6 ans
Dimanche 8 janvier à 10h30
De 7 à 12 ans
Mercredi 18 janvier à 14h
Tous les week-ends à 14h30
Ces œuvres essentielles, dans le parcours de visites, nous reviennent d’une campagne de restauration, fleurissent à nouveau sur les murs du centre architectonique. Elles sont un véritable temps fort dans la découverte des œuvres monumentales intégrées. L’expérience
Immersive est désormais totale.Hors les murs
jusqu’au 26 février
jusqu’au 22 janvier
jusqu’au 26 février
au folklore planétaire
jusqu’au 29 janvierIls ont (vraiment) fait illusion !
Provence © Davide Quayola
Dans le cadre de la Biennale des imaginaires numériques, cette récompense est remise à un artiste inscrit dans le champs des arts numériques et dans l’histoire de l’art en lien avec les problématiques esthétiques, plastiques et sociales de Victor Vasarely.
Merci de confirmer votre présence à protocole@chroniques.org
Volans 1979, Acrylique sur toile, 120 x 117 cm, Victor Vasarely – Collection Lucien Arkas
Les salles de l’étage de la Fondation sont consacrées depuis 2018 à une exposition de l’oeuvre du « père de l’op art ». La salle Pierre et Nicole Guénant présente une rétrospective de 1930 à 1980 tandis que la salle Lucien Arkas propose douze acryliques de ce collectionneur passionné par l’oeuvre de Victor Vasarely.
Un parcours de visite et de médiations culturelles permet aux visiteurs de découvrir ou de redécouvrir l’univers plastique du Maître, depuis ses débuts de graphiste jusqu’à la réalisation de ses intégrations monumentales et de son projet utopique de la « cité polychrome du bonheur ».
Cette présentation didactique, avec près de 200 oeuvres et documents originaux, dans une scénographie adaptée, intègre les éléments fondamentaux du projet du Plasticien français d’origine hongroise (Pécs 1906 – Paris 1997).
Après t’être inspiré des différentes œuvres de l’exposition Vivre sans témoin, viens mettre ton imagination à l’épreuve dans un atelier créatif où tu pourras laisser tes idées te guider dans ta production ! Sur un grand format, nous t’invitons à peindre, colorier, coller, jouer, sur le thème de la nuit qui regorge de surprises.
Les médiateurs, du service des publics, sont heureux de vous faire à nouveau découvrir la salle des tapisseries.
Mouvement
Bonisson Art Center, Rognes, France
Paris et nulle part ailleurs
Musée de l’immigration, Paris, France
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L’oeil en Jeu
Palazzo del Monte di Pietà, Padova, Italie
Vasarely de l’art optique
Andorre-la-vella, Andorre
« Je dis mon grand chagrin devant l’incompréhension et la mauvaise inter-prétation de ce que je crée et écris. Personne, jusqu’ici, ne semble avoir saisi l’essentiel de mon apport, l’évidence de ma pensée. L’histoire se répète. L’homme n’admire que les héritages, il met un temps fou à le déchiffrer… mal. Rien n’est plus faux que la « Culture » à laquelle personne n’a cru lorsqu’elle était contem- poraine, vivante et vraie. ».