Du 10/11/22 au 22/01/23
Placée cette année sous la thématique de la Nuit, la Biennale réunit plus de 80 artistes qui nous invitent à construire des imaginaires, observer et questionner notre rapport à la nuit dans un monde altéré et conditionné par les nouvelles technologies. Après le Québec et Taiwan, la Belgique (Wallonie – Bruxelles – Flandre) sera à l’honneur de cette 3ème édition. Du 10 novembre 2022 au 22 janvier 2023, ce sont donc 21 expositions qui seront à découvrir à la Friche la Belle de Mai de Marseille et dans une dizaine de lieux partenaires d’Aix-en-Provence et Avignon. Cette programmation sera accompagnée d’un temps fort d’ouverture du 10 au 12 novembre 2022 consacrée à l’inauguration des expositions et à un parcours inédit d’oeuvres en espace public. La semaine de clôture, quant à elle mettra à l’honneur le spectacle vivant du 18 au 21 janvier 2023.
Les installations intimes et monumentales du parcours nocturne invitent tous les publics à la déambulation et à la découverte de la création contemporaine numérique au coeur du centre-ville d’Aix-en-Provence. Avec des sculptures monumentales, interactives et cinétiques, des installations lumineuses, vidéos et immersives, ainsi que des projections et mappings, ce parcours s’impose comme le temps fort de ce week-end d’ouverture et vient sublimer le parcours d’expositions à découvrir dans les lieux partenaires aixois.
Les 11 et 12 novembre, la Biennale des Imaginaires Numériques ouvre ses expositions collectives et individuelles à Aix-en-Provence et propose un parcours nocturne inédit d’oeuvres en espace public avec les aurores boréales de Dan Acher, le nuage de lumière de Caitlind R.C Brown et Wayne Garrett, la cr.ature flottante du Quiet Ensemble, les bras lumineux de Chevalvert, la lune de Luke Jerram, les paysages souples d’Ulysse Lefort et Tryph.me, le globe fusain de Karina Smigla-Bobinski, les sculptures cinétiques d’Etienne Rey et les images en 360° de Nicolas Clauss. Des rencontres avec les équipes et les artistes, des performances, un brunch – vernissage et des visites commentées ponctueront ces deux journées et soirées inaugurales.
Habitué·es à vivre dans un monde ouvert non stop, la permanence des lumières artificielles est devenue une seconde nature. Les lumières blanches qui envahissent nos villes sont non seulement une perte esthétique dans nos rapports avec le cosmos et le ciel étoilé, mais ont également des conséquences sur le vivant et les écosystèmes naturels qui ont besoin de percevoir l’alternance du jour et de la nuit. Cette lumière blanche à l’œuvre dans de nombreuses techniques contemporaines comme les caméras infrarouges, de surveillance, les satellites et les drones, contribuent à créer un univers où il ne fait jamais nuit pour personne et où, à la manière d’un panoptique, la surveillance est généralisée. Empruntée à Michael Foessel dans son ouvrage éponyme sur la nuit, l’obscurité que nous cherchions dans la nuit est-elle en train de disparaître ? Serions-nous entré·es dans un monde où vivre sans témoin devient impossible ?
Science-fiction Postcards – vues satellite d’îles amenées à disparaître Le cercle vide – documentaire expérimental sur le point Némo Silence Painting – œuvre faisant référence au phénomène de l’heure bleue Videosculpture XXI (Vegas) et Videosculpture XXII (White Noise) – installations audiovisuelles faisant apparaître des images de vidéo-surveillance As we continue – installation passivement interactive Half Moon – film tourné dans un jardin de nuit, où la vie sauvage reprend ses droits
À l’occasion de la deuxième édition de la Biennale des Imaginaires Numériques, l’artiste Quayola a remporté le 3e Prix International de la Fondation Vasarely & CHRONIQUES. Créée cette année, l’œuvre Pointilisme : Provence, prendra comme point de départ les paysages environnants de la Sainte-Victoire que l’artiste a scannés à l’automne et au printemps. Pointillisme : Provence est une nouvelle œuvre qui poursuit l’exploration de Quayola sur les systèmes de balayage laser de haute précision et de leurs imperfections héritées. En établissant un parallèle entre les traditions picturales historiques et l’esthétique computationnelle, ce projet spécule sur de nouvelles peintures de paysages créées par des machines. Tout en reproduisant des conditions similaires à celles des peintres en plein air de la fin du 19e siècle, les paysages naturels sont en fait observés et analysés par le biais d’appareils technologiques sophistiqués et réaffectés à de nouveaux modes de synthèse visuelle.
Biennale des Imaginaires Numériques – 3e édition
Du 10 novembre 2022 au 22 janvier 2023Parcours nocturnes : dans le cadre des Nuits d’ouverture
11-12 nov. 2022 – Aix-en-ProvenceLes Nuits d’ouverture
11, 12 nov. 2022 – Aix-en-ProvenceLes événements à la Fondation Vasarely
du 11 novembre au 22 janvier 2023
VIVRE SANS TÉMOIN
Exposition collectiveSTÉPHANIE ROLAND (BE)
DIMITRI MALLET (FR)
EMMANUEL VAN DER AUWERA (BE)
PIERRE CORIC (BE)
STÉPHANE THIDET (FR)
POINTILLISME : PROVENCE
Exposition individuelleQUAYOLA (IT)