PUBLIÉ EN JUILLET 2015
Après des années de turpitudes juridico-familiales, l’œuvre du leader de l’Op Art, Victor Vasarely, commence à reprendre des couleurs. Tout comme sa Fondation, créée en 1976 à Aix-en-Provence, et aujourd’hui en pleine rénovation. Kat-Tuz sera-t-il le symbole du retour en force ? Le 13 mai dernier, chez Sotheby’s à New-York, ce tableau de 1972 signé Victor Vasarely (1906-1997) doublait son estimation sous le feu des enchères et était adjugé 514 000 dollars (frais compris). Un sommet que les œuvres du chef de file de l’Op Art (optical art), ce courant pictural qui consiste à jouer sur la rétine de l’œil en créant un effet cinétique sans recours à la manipulation de l’objet (c’est la théorie de la « plastique cinétique » expliquée en 1955 dans le Manifeste Jaune de Vasarely), n’avaient pas atteint depuis 2010.
Un mélange des affaires Tapie et Bettencourt, sur fond d’œuvres d’art, de cupidité, de déchirements familiaux et de procédures judiciaires : voilà le cocktail explosif de l’affaire Vasarely. Victor Vasarhelyi, dit Vasarely, inventeur et chef de file de l’art optique, fut une figure majeure de la peinture et des arts plastiques. En 1995, deux ans avant son décès, la fondation qu’il a créée a été vidée de ses tableaux suite à un arbitrage qui a bénéficié à ses deux fils, puis à sa belle-fille Michèle Taburno-Vasarely et à un avocat parisien.
PUBLIÉ LE 15 AVRIL 2015
Vasarely une Fondation et une peuvre en pleine renaissance
Entre les affaires Tapie et Bettencourt, les secrets de l’affaire Vasarely