C’est avec la plus grande émotion que nous vous faisons part du décès de Pierre Guénant, le 18 septembre 2022. Nous perdons ainsi notre ami et celui qui fut le formidable Vice-Président de la Fondation Vasarely depuis le 21 juillet 2009.
Avec une exposition de l’Ecole supérieure d’art d’Aix-en-Provence (du 10 au 16 octobre). Retour interstellaire
Théo Jossien et Max Sister sont deux artistes issus de l’école supérieure d’art d’Aix-en-Provence. Leurs œuvres ont pour dénominateur commun d’interroger notre rapport parfois inversé à l’infiniment grand et à l’infiniment petit. En dialogue avec Modernités cosmiques, cette exposition questionne notre sensibilité à l’inframince ou aux formes suggestives comme autant de relations à l’univers.
Musiciens passionnés, Barbara Goldenberg et Evan Métral proposent un hommage musical aux œuvres et à l’univers cinétique de Victor Vasarely. Conçu comme un spectacle lié à la création du plasticien, le programme s’articule autour de concerts en journées, rythmés par un mélange de grands airs d’opéra, de musique classique et contemporaine. Le programme de la soirée verra se succéder des airs de Bach ou de Vivaldi, ventilés par des standards de la comédie musicale et du jazz. La musique Pop sera aussi célébrée à travers le registre de David Bowie. La musique contemporaine s’invitera dans ce programme éclectique avec des œuvres de Ligeti, Kurtag ou Aperghi orchestrées autour d’une mise en scène poétique.
Découvrez les visites ludiques ou contées et ateliers créatifs pendant les vacances scolaires ! Par tranche d’âge les enfants se lancent dans des ateliers d’arts plastiques riches en couleurs. À partir des différentes périodes du plasticien le-la médiateur-trice vous propose d’explorer différentes techniques artistiques en appréhendant le processus créatif du plasticien.
Maîtrise la technique de l’art cinétique en t’inspirant de l’œuvre GLOBE de Victor Vasarely et crée une double illusion d’optique. Le plasticien hongrois s’inspire du cosmos et des planètes qui l’entoure pour créer des nouvelles illusions d’optiques. Ces œuvres font partie de sa dernière période artistique “Vega”, les gonflements induits par la déformation des éléments qui les composent, traduisent des formes qui s’échappent du plan pour créer ses spectaculaires volumes.
Dans la dernière période artistique de Victor Vasarely, la série des Véga (1969-1972), les volumes se gonflent ou se creusent et les carrés se transforment parfois en boules. Inspire-toi du maître de l’illusion et de sa technique de distorsion des lignes afin de créer ta propre étoile ! À l’aide de damier multicolore et de ton imagination participe à la continuité du travail de l’artiste sur l’univers et le cosmos.
Suis notre petite mascotte, sortie tout droit d’un tableau de Victor Vasarely et pars en voyage dans la galaxie des planètes Vega. Durant cette aventure, tu découvriras des étoiles et des planètes, des tunnels cosmiques, même une colonne qui pourrait t’amener vers une autre dimension. À travers des formes, des couleurs et des illusions d’optiques, lors de l’atelier, imagine ton·ta propre Martien·ienne unique.
© Lucien Bitaux, ADAGP, Paris
Victor Vasarely, Extrait de Notes Brutes, 1946
Hommage à Pierre Guénant
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La confiance et l’amitié que Pierre nous a témoignées tout au long de ces années ont accompagné la résurrection de la Fondation, qui perd ainsi un guide, une personne sensible, généreuse et avisée.
Les membres de droit
Les membres qualifiés
Le personnel, les stagiaires et les bénévolesModernités cosmiques
jusqu’au 16 octobreFinissage le 14 octobre à partir de 19h
en présence de Michel GauthierConcerts et Masterclass
Barbara Goldenberg & Evan Metral
les 7 et 8 octobre
En soirée – à 20h00, durée entre 1h et 1h30
samedi 8 octobre : En journée – à 15h00, durée entre 30 et 45 minutes
En soirée – à 20h00, durée entre 1h et 1h30Médiation Culturelle
Activités du 25 octobre au 4 novembre
Atelier « Globe » 3 à 6 ans
Atelier « Vega » 7 à 12 ans
Jeune public (3 à 6 ans)
Chroniques
La perception de l’astronome
Résidence de Lucien Bitaux
du 27 octobre au 6 novembreRestauration de l’intégration Vasarely
de l’université de Montpellier – 1966
Assistance à la Maîtrise d’Ouvrage pour le suivi des interventions de restauration du portail Vasarely de l’université Paul-ValéryHors les murs
« MOUVEMENT | Hommage à Denise René »
Rognes, du 8 octobre 2022 au 8 janvier 2023Rappel des expositions Hors les Murs
Paris et nulle part ailleurs
L’oeil en Jeu
« On conçoit aisément un plasticien « scénariste », une magistrale recréation plastique à base d’une « partition ». Il s’agit de fixer les circonstances vraies de la création pour retrouver plus tard les conditions constantes de celle-ci. »
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Il aura conduit chacun de ses pas dans sa course, d’Aix-en-Provence à Gordes, à Annet-sur-Marne, à Paris, à Budapest et dans le renouveau de sa renommée internationale.
Nous lui envoyons la plus belle de nos pensées et adressons à Nicole, son épouse, à Bérengère et à Alexandre, ses enfants, à ses petits-enfants et à l’ensemble de sa famille, nos sincères et amicales condoléances.
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Pierre et Caroline Vasarely, membres fondateurs
Il ne vous reste plus que quelques jours pour venir voir ou revoir notre exposition estivale en partenariat avec le Musée national d’art moderne – Centre Pompidou.
Un finissage de l’exposition est organisé le vendredi 14 octobre en présence du commissaire de l’exposition Michel Gauthier, commissaire de l’exposition.
C’est sous le signe du cosmos que se place le troisième temps aixois du partenariat noué depuis 2019 entre le Centre Pompidou et la Fondation Vasarely. Le thème cosmique a très tôt hanté l’œuvre de Victor Vasarely à l’instar de celles de bien des acteurs historiques du modernisme. Ce thème est l’occasion, dans le projet conçu par Michel Gauthier, conservateur au Musée national d’art moderne, de parcourir les collections du Centre Pompidou sur près d’un siècle de création et d’ainsi donner à comprendre les différentes valeurs prises par le référent cosmique durant cette longue période au cours de laquelle se sera développée la conquête spatiale dont Vasarely était un observateur passionné. Lié dans les avant-gardes historiques de la première moitié du XXe siècle et leurs héritières à l’idée de progrès et de nouveauté, le cosmos, dont l’idéal spatial et lumineux a accompagné l’éclosion et le développement de l’abstraction, a dans les dernières années du XXe siècle et les premières du suivant été au cœur de bien des réflexions et des interrogations sur la société du spectacle et l’avenir d’une culture faustienne.
extrait du catalogue de l’exposition 60 pages / Fage éditions
Prix : 15€
L’exposition regroupe les oeuvres de Frantisek Kupka, Antoine Pevsner, Max Ernst, Lucio Fontana, Brassaï, Victor Vasarely, Anna-Eva Bergman, Emile Gilioli, Frank Malina, Kumi Sugai, Jean Dewasne, Stefan Gierowski, Alain Jacquet, Laurent Saksik.
Commissaire de l’exposition : Michel Gauthier, conservateur au Musée national d’art moderne – Centre Pompidou
vendredi 7 octobre : En journée – à 11h et à 15h00, durée entre 30 et 45 minutes
La perception de l’astronome est un espace instable, une sorte de cerveau mécanique et spéculatif. Il s’agit de visualiser les éléments qui construisent notre perception du cosmos en prenant pour point de départ l’espace mental et l’imaginaire des astronomes. Ainsi, à partir d’une machine à images basée sur le modèle de l’œil, l’installation propose une interprétation des réactions neuronales face aux cieux nocturnes.
Différentes entités flottantes incarnent le rôle des idées et stimulus qui animent le cortex : des lentilles, des prismes, des formes transparentes. Ces objets optiques représentent nos biais cognitifs et interprétatifs : placés devant une source de lumière, un astre, ils altèrent la vision pour en provoquer une autre. Des écrans reçoivent les images issues de ces objets optiques : ce sont des rétines.
Les visuels qui émanent de ce générateur cérébro-cosmique matérialisent les stéréotypes mentaux qui hantent nos interprétations ; l’astre originel se déforme, s’adapte, se plie, aux interprétations cérébrales – notre vue s’inscrit entre infiniment grand et infiniment petit, entre l’au-delà cosmique et l’en-dedans mental.
C’est en se plaçant derrière l’œil de celui qui observe, en grossissant et en imaginant la mécanique mentale lorsque nous contemplons les étoiles, que nous nous demandons comment un si petit point sur une l’étendue noire de la nuit peut engendrer un imaginaire si vaste. Le cosmos s’invente alors infiniment loin des yeux, mais aussi au cœur des idées.
En juillet 2021, le portail de Victor Vasarely de l’entrée de l’université Paul Valéry de Montpellier a été transféré dans les ateliers de la Société de Métallerie Gargini à Nîmes afin d’être restauré.
Après des analyses scientifiques des couches de surface : couleur d’origine et anciennes interventions, l’étude de la structure, les caractéristiques des différentes pièces ont été facilitées par un sablage général.
Ces investigations ont révélé un état peu satisfaisant de certains tubes (perforation et rouille) et des pièces liées à l’utilisation du portail. Le changement ou la consolidation de ces éléments ont été réalisés et documentés, puis une nouvelle couche de peinture a été appliquée.
Dans le cadre de cette restauration, le portail ayant une double « identité » : élément en fonction pour l’entrée de 20 000 étudiants et œuvre d’un artiste de renom, il a été nécessaire de poser une réflexion précise sur les modifications fonctionnelles à apporter, sachant que celles-ci devaient être validées par les ayants-droit.
Les échanges ont été fructueux et ont permis les meilleurs compromis pour tous les acteurs de ce projet (Université Paul-Valéry Montpellier 3, Fondation Vasarely Aix-en-Provence, Thierry Martel AMO, Société de Métallerie GARGINI).
La remise en place et les ajustements techniques ont été finalisés courant septembre, le portail est de nouveau en fonction en ayant retrouvé son potentiel esthétique.
Thierry Martel, conservateur-restaurateur du Patrimoine
Le Bonisson Art Center présente du 8 octobre 2022 au 8 janvier 2023 l’exposition « MOUVEMENT | Hommage à Denise René », organisée en collaboration avec Denis Kilian, directeur de la galerie Denise René, commissaire de l’exposition.
La manifestation, qui regroupe plus d’une cinquantaine d’oeuvres et de quarante artistes, propose une plongée dans l’art cinétique, une tendance majeure de l’art du xxe siècle, dont l’acte fondateur fut posé par la célèbre exposition « Le Mouvement », organisée en 1955 par Denise René dans sa galerie de la rue la boétie à paris, avec Vasarely, Calder, Duchamp, Jacobsen, Tinguely, Agam, Pol Bury et Soto.
Commissaire de l’exposition : Denis Killian.
Au Musée national de l’histoire de l’immigration, Paris, du 27 septembre 2022 au 22 janvier 2023.
Sur les 15000 artistes actifs à Paris à cette époque, 60 à 65 % d’entre eux sont étrangers. Qu’ils ne passent que quelques mois, quelques années, partent et reviennent, ou s’installent définitivement, pour quelles raisons ces artistes sont-ils venus ?
Au palazzo del Monte di Pietà, Padoue (Italie) du 24 septembre 2022 au 26 février 2023.
L’exposition se propose de reconstituer avec précision les relations et les influences qui ont lié les pratiques des artistes aux études expérimentales et académiques sur la psychologie de la perception menées par l’Université de Padoue.