Alvéole 7

ALVÉOLE 7

Dans cette alvéole, les volumes sont mouvants et instables. Les formes se juxtaposent par des plaques de couleurs posées en aplats. Les reliefs sont perçus en incessantes transformations, tantôt en creux, tantôt en relief. Cette hésitation de l’œil qui alterne entre la perception d’un volume ou d’un creux, crée le mouvement. Cette ambiguïté est accentuée par l’apport des gammes colorées : le plan est espace et l’espace est plan. Le spectateur se trouve plongé dans un univers où il perd tout point de repère habituel. Le regard perçoit ce que Vasarely appelle un « perpetuum mobile en trompe-l’oeil ».

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Zoom sur AXO

Cette œuvre est représentative de ce jeu de volumes instables. Le petit cube cumule deux fonctions : Si c’est lui que l’on fixe en regardant l’œuvre, il est comme en lévitation. En revanche dès que l’œil se porte sur le cube moyen, celui-ci est comme creusé par le plus petit. Malgré le fait qu’aucune proportion mathématique ne soit réellement respectée pour cela, la magie du cinétisme opère et le petit cube est alors avalé par le moyen par le seul jeu chromatique.

AXO, Victor Vasarely, 1968, 522×522 cm