Alvéole 4

ALVÉOLE 4

La recherche de Vasarely sur le mouvement donnera lieu à une publication en 1955, le « Manifeste jaune », qui énonce les concepts du cinétisme :

« J’annonce, dit-il, l’avènement de la nouvelle beauté mouvante et émouvante. » Dans cette alvéole, le plasticien propose de poursuivre l’expérience en se laissant aller au jeu des œuvres lumino-cinétiques. Les compositions intègrent des éléments d’aluminium anodisés et des pans de verres, créant des jeux optiques, où le spectateur devient acteur de sa vision.

De son déplacement dans l’espace dépend l’animation des surfaces. Vasarely donne à notre regard le rôle de participant. Ces sollicitations placent le corps du spectateur en situation instable, entre plaisir et déplaisir, il est plongé dans une sensation de vertige. Dans cette salle sont présentées trois œuvres cinétiques profondes dont NAISSANCE. Des œuvres-miroirs, qui invitent le spectateur à jouer avec elle, à nous faire

« quitter le plan, changer de lieu, sauter dans le vide. »