Journée Hongroise à Aix-en-Provence

Le 15/03/24 à 19h

GYULA ZARÀND
Budapest 1962-1968

vernissage à 19h

En collaboration avec la galerie Olivier Waltman et l’Institut Liszt de Paris.

Commissariat d’Oliver Waltman et Antoine Zaránd

Gyula Zaránd (1943 – 2020), photographe et reporter humaniste, de Budapest à Paris, il a documenté la vie quotidienne avec une perspective sociale et politique forte, après avoir été introduit dans la communauté des photographes parisiens par Henri Cartier-Bresson.
Exposition du 15 au 30 mars.

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Gyula Zaránd s’initie à la photographie dès l’âge de 15 ans, sur les traces de son grand-père et de ses deux parents, tous photographes. Il obtient son diplôme de l’École de photographie de Budapest en 1963 où il suit les enseignements de Demeter Balla puis poursuit sa formation à l’École supérieure de journalisme. Il débute comme reporter au magazine Tükör dont le directeur le choisit pour accompagner Henri Cartier-Bresson pendant son voyage d’une dizaine de jours à Budapest en 1966.
Le jeune journaliste commence par photographier, dans sa ville natale, la vie de tous les jours puis en vient à s’intéresser aux malaises politiques et sociaux qui traversent la Hongrie après 1956. Gyula Zaránd a souvent été censuré et certaines de ses images, considérées comme subversives – enfants des rues, parades militaires, mendiants – n’ont à l’époque jamais été publiées dans son pays. L’artiste quitte alors la Hongrie en 1971 pour venir à Paris où il se passionne pour l’originalité de la ville, la singularité des quartiers, monuments et habitants.
Le jeune hongrois y retrouve Henri Cartier-Bresson qui l’encourage de ses conseils et l’introduit dans la communauté des photographes parisiens. Le nom de Gyula Zaránd vient alors compléter la liste des photographes hongrois venus faire carrière à Paris : Brassaï, Kertész, Capa…
Bien plus qu’un photographe, Gyula Zaránd était un reporter humaniste. Il conservera toute sa vie cette envie d’aborder et de documenter le quotidien des gens simples avec une perspective sociale et politique forte. L’exposition «Budapest 1962-1968» offre l’occasion de redécouvrir un artiste important, témoin de son temps, grand amoureux de la France et dont les photographies sont autant les témoins que les outils d’une mémoire européenne collective.

En collaboration avec la Galerie Olivier Waltman, Paris

ELEMER DUKA & GIPSY CHAMBER ORCHESTRA  
Liszt, Brahms, Bartók et Kodàly

concert à 20h00 

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Elemér Duka a commencé à jouer du violoncelle à l’âge de cinq ans, sous l’influence de son grand-père paternel, qui était également violoncelliste. À l’âge de 12 ans, il est admis au conservatoire Béla Bartók, où il reçoit l’enseignement du célèbre violoncelliste László Szilvásy. Il a commencé ses études universitaires au conservatoire de Vienne, mais a dû les interrompre en raison de la mort tragique de son père. Lauréat de plusieurs concours nationaux et internationaux de violoncelle, il a finalement terminé ses études à l’Université de Pécs. Pendant 8 ans, il a été premier violoncelle de l’orchestre symphonique de violoniste Zoltán Mága. Au cours de leur tournée américaine, ils se sont produits dans les plus grandes salles mondiales telles que le Carnegie Hall et le Lincoln Center, où il a partagé la scène avec Martha Argerich, Géza Hosszú Legocky, Zakhar Bron et Shlomo Mintz. En 2017, il a fondé son propre orchestre, avec lequel il a joué dans une formation unique en Hongrie, en tant que «primás» (premier violoncelle) au Central Café de Budapest pendant deux ans et demi. Avec son orchestre, il s’est produit dans plusieurs festivals à l’étranger : Liszt Institut Zagreb, Rome Chamber Music Fest, Split Summer Festival, Manchester Góbéfest, Wiener Konzerthaus. Elemér Duka est directeur artistique du Festival de musique classique du 5e district de Budapest. En 2020, il a enregistré son propre album solo au Hungaroton Studio, dans lequel il présente ses styles musicaux préférés, notamment la musique classique, la musique tzigane et la musique de film.

Ces deux événements seront suivis d’un cocktail.